Les deux tiers de la population prêts à faire appel à la téléphonie sociale

Marie-Odile Simon

Consommation & Modes de Vie N°CMV154

Résumé

En France, la première expérience de téléphonie sociale remonte au début des années 60, avec la création de SOS amitié. De nombreuses autres lignes d'écoute et d'information à caractère sanitaire et social se sont développées par la suite (maltraitance, drogue, SIDA, cancer... ) en complément de l'intervention traditionnelle des travailleurs sociaux et des professionnels de santé.
Les gestionnaires des principales lignes d'écoute ont confié au CRÉDOC la réalisation d'une enquête auprès de 2059 individus de 12 ans et plus. Les trois quarts des personnes interrogées ont été confrontées, elles-mêmes ou un de leurs proches, à une ou plusieurs situations qui se prêtent à appeler une ligne d'écoute. 6% ont effectivement appelé. Il y a cependant peu de personnes opposées au principe de la téléphonie sociale : les non appelants invoquent une aide suffisante de l'entourage ou des professionnels, une situation jugée pas suffisamment grave ou encore un manque d'informations sur les lignes.
La notoriété des lignes d'écoute est très variable : les plus connues le sont par les trois quarts de la population, alors que d'autres ne sont identifiées que par une personne sur dix.


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